La norme ISO 14 064, un standard reconnu pour inventorier les EGES séquestrées
Vos interrogations, nos réponses...
Calcul
Mesure de la séquestration de Co2
1. Qui est en charge du calcul de la quantité exacte de tonnes de Co2 séquestré ?
La quantité résulte d’un algorithme développé par le département de recherches scientifiques de l’université de Polytechnique de Milan.
Cette compétence provient d'une recherche réalisée, pendant plus de 2 ans avec des mesures in situ des évolutions des plantations de bambou.
L’algorithme produit est breveté sous le n° 102022000002483 par BAMBOOPRO, associé fondateur de CARBONEUTRE.
2. Comment l'algorithme a-t-il été développé ?
L’institut de recherches scientifiques, après avoir étudié et challengé les diverses littératures scientifiques sur le sujet, a conforté son analyse par de nombreux relevés de données (ex : quantité de biomasse générée, mesure du réseau souterrain de rhizomes, etc.) réalisés sur les plantations existantes de bambou géant, créées à partir de l’espèce Moso (géant) Edulis (comestible).
3. Quelles sont les grandes composantes de l’algorithme ?
L'algorithme prend en considération : la surface de plantation, la densité (avec un minima de 1.200 plants / hectare) et le nombre d’années du projet environnemental.
4. Comment apprécier la fiabilité de l'algorithme ?
Si le nombre reste conventionnel, l’erreur vis-à-vis du réel est considérée comme marginale car l’algorithme développé par le département de recherches scientifiques de l'Université Polytechnique de Milan s’appuie sur les hypothèses les plus basses, dites “ prudentielles ”, en matière d’absorption référencées dans les différentes situations des plantations de bambou géant Moso Edulis. Enfin, cet algorithme a été d'une part approuvé par RINA en termes de conformité internationale ISO 14 064 dédiée à la quantification des EGES et audité par Bureau Veritas en matière d'équation et de méthodologie d'autre part.
5. Quel est le mécanisme prudentiel de gestion des risques ?
Premièrement, 2% sont déduits au titre de tolérance supplémentaire ; puis
17% sont déduits pour être alloués à un fonds de gestion des risques, visant à garantir sur le modèle sur le LT.
Le nombre de tonnes de Co2 restant est ensuite certifié afin d’être vendu à des compagnies émettrices de Co2 sur le marché volontaire de la compensation carbone.
Audit
Suivi de la piste d'audit
1. A quoi sert le fonds de gestion des risques ?
Les sommes qui composent ce fond sont utilisées pour répondre aux projets défaillants, qu’il s’agisse d’une mauvaise exploitation, d’un sinistre voire d’un défaut de gestion.
2. Qui certifie que la méthode utilisée est conforme ?
RINA est une entreprise internationale de certification qui a pour but de valider que la méthode utilisée s’intègre dans les recommandations de la norme internationale ISO 14064 dédiée aux gaz à effet de serre.
RINA contrôle que l’algorithme est correctement utilisé et que tous les documents nécessaires ont été produits et sont valides. Des audits sur site sont également effectués pour vérifier que la plantation est entretenue conformément aux recommandations agricoles.
3. Pourquoi utiliser la technologie Blockchain ?
Post validation du projet environnemental par l’organisme de certification RINA, les certificats sont enregistrés dans la Blockchain afin de garantir leur immuabilité et unicité. A la suite de l’enregistrement dans la Blockchain, les informations sont totalement traçables et ne sont plus modifiables, ce qui sécurise grandement nos clients.
4. Comment se matérialise le certificat de compensation carbone ?
Le certificat de compensation carbone correspond au document digital enregistré dans la Blockchain qui agit comme tiers de confiance international et décentralisé. Le certificat est alors disponible sous forme de token non fongible.
5. Pourquoi le certificat est-il produit sous forme de token ?
La tokenisation du certificat permet d'assurer l'unicité pour éviter les doubles comptabilités et permet également d'assurer la totale traçabilité du projet environnemental pour éviter que la quantité vendue ne soit supérieure à la quantité de Co2 séquestré calculée et certifiée.
Valeur
Reconnaissance et utilisation
1. Dans quels pays mon certificat est-il reconnu ?
Chaque token est un produit digital spécifique qui représente une part du projet environnemental. Il possède un code unique ainsi qu’une géolocalisation afin de permettre à tout tiers d’identifier exactement le projet environnemental auquel il fait référence. Etant enregistré dans la Blockchain, il peut être vendu dans n’importe quel pays.
2. Quelle est la quantité de Co2 séquestré dans mon certificat ?
Le token peut contenir n’importe quelle quantité du moment qu’elle est exprimée en kilogramme ou en tonne et qu'elle est inférieure ou égale à la quantité totale de Co2 capturé par le projet environnemental. Par convention, une tonne de Co2 séquestré = un crédit carbone.
3. Quelle est la valeur de mon certificat de compensation Co2 ?
La valeur de mon certificat dépend initialement des coûts de production et des éco bénéfices engendrés, puis de la demande du marché dans le pays de vente concerné. L’Europe étant le continent où la valeur moyenne de la tonne de Co2 est la plus importante au monde, avec la France comme fer de lance, dans la structuration haussière du marché.
4. Comment une entreprise peut-elle utiliser comptablement ce certificat ?
Etant tokenisés, nos certificats peuvent soit être comptabilisés en immobilisation incorporelle pour une compensation immédiate (avec enregistrement dans le bilan carbone en reporting extra financier) ou pour une compensation ultérieure (ex : 2030), soit être comptabilisés en instrument financier à terme pour une revente ultérieure.
5. Peut-on utiliser ce certificat dans la gestion obligatoire des quotas d’émissions de Co2 ?
Non. Pour le moment, ceci se pratique uniquement sur le marché de gré à gré de compensation volontaire, via la typologie « projet environnemental » et concerne les entreprises qui soignent leur politique RSE & éco réputation verte,
les entreprises qui anticipent les évolutions réglementaires,
et les entreprises qui cherchent à faire du trading sur un marché haussier. Nos certificats permettent toutefois aux entreprises d'atteindre leurs objectifs Net Zero en compensant les EGES résiduelles.