Sachant que seulement 50% des transactions sur le marché volontaire sont répertoriées publiquement et compte tenu du fort essor du marché volontaire sur les 3 dernières années, ces chiffres ne sont pas représentatifs de la demande actuelle.
A titre d’illustration, en 2022 :
Lancel est devenue le 1er maroquinier « carboneutre » grâce à l’achat de crédits en Amérique du Sud,
Netflix a acheté 1,5 millions de crédits pour devenir « carboneutre » avec une stratégie basée sur la nature,
Le volume d’échange en Australie a été multiplié par 4 et les transactions ont battu tous les records.
Pour mémoire, en 2014, Général Motors était le plus gros acheteur de crédits carbone, avec ≈ 2 MtCo2eq. annuel, soit 8 fois moins qu’aujourd’hui, et devançait Delta Air Lines, Barclays, Microsoft et la Deutsche Bank.
En 2023, dans le monde, l'industrie technologique avec Salesforce et Google, et l'industrie de la mode avec Burberry et H&M intensifient leurs actions sur le marché volontaire ; et en France, l’Aéroport de Marseille Provence suit les groupes Kering et Air France dans leur stratégie de compensation volontaire pour neutraliser leur empreinte carbone directe.
Fin mai, JPMorgan a acheté 200 Millions de dollars de crédits-carbone de séquestration de CO2 (i.e. carbon removal credits) en précisant que la valeur des projets qui éliminent le carbone (à l’instar de ce que Carboneutre propose) pouvait être 100 fois supérieure à celle des projets qui évitent ou réduisent la quantité de CO2.
