FAQ / Glossaire

L'analyse de cycle de vie est l’évaluation quantitative multicritères (réchauffement climatique, consommation d’énergie non renouvelable, consommation d’eau, production de déchets...) du cycle de vie d’un produit (comme un produit de construction ou un bâtiment) ou d’un service (comme la production d’énergie). Cette méthode est utilisée pour réaliser les FDES. Alors que les FDES/DEP ne concernent que les produits de construction, l’ACV a un spectre plus large et concerne tous les secteurs.

L'afforestation consiste à planter de nouvelles forêts sur des terres qui n'ont jamais accueilli d'arbres par le passé, c'est-à-dire la création de nouvelles forêts. Nous concernant, nous plantons essentiellement sur des friches, des terres non cultivées ou des prairies afin de créer ex nihilo des puits de carbone et apporter ainsi une solution biosourcée au dérèglement climatique. 

Le Bilan Carbone est une marque déposée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). C’est un outil monocritère de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise ou d'une activité. L’objectif du Bilan Carbone est de permettre, à partir de données facilement disponibles, une évaluation des émissions directes et indirectes d’une activité professionnelle, économique ou non.

C’est le carbone capté et stocké par les végétaux dont le bois.

Carbone contenu dans le matériau pendant la vie en œuvre du bâtiment

C’est le carbone d’origine fossile (charbon, pétrole, gaz naturel). Il est notamment émis lors des process de fabrication, le transport...

Emission lors du process de fabrication, transport, etc... d’un produit, d’un bâtiment, ...

Carboneutre désigne quelque chose présentant un bilan neutre du point de vue des émissions de dioxyde de carbone et plus globalement du point de vue des émissions de gaz à effet de serre.

Les co-bénéfices correspondent aux externalités positives supplémentaires des projets de réduction du carbone. Il s'agit notamment des 17 ODD, objectifs de développement durable, de l'ONU. 

La photosynthèse permet à la forêt d’être un puits de carbone, et les produits de la forêt peuvent prolonger cette fonction tout au long de leur durée de vie et stocker le CO2 de l’atmosphère. Lors de la fabrication des produits, les EGES liées à l’utilisation des énergies fossiles sont modérées. En fin de vie, la valorisation en énergie des produits bois permet d’économiser ces mêmes combustibles fossiles. Le cycle de vie des produits bois commence avec la forêt. Si l’on considère comme exemple un produit de construction bois, son cycle de vie comprend les étapes suivantes : sylviculture, exploitation forestière, première transformation, seconde transformation, transport, mise en œuvre, (chantier), vie en œuvre, (bâtiment en service), fin de vie.

C’est la quantité d’émissions de gaz à effet de serre (GES), comptabilisée dans l’indicateur d’impact environnemental « réchauffement climatique » ou « changement climatique ». L’indice de mesure est le kg équivalent CO2.

Le CO2 est un des gaz à effet de serre (GES).

Les différents gaz ne contribuent pas tous à la même hauteur à l’effet de serre. En effet, certains ont un pouvoir de réchauffement plus important que d’autres ou une durée de vie plus longue. La contribution à l’effet de serre de chaque gaz se mesure par son pouvoir de réchauffement global (PRG). Le PRG se définit comme le forçage radiatif du gaz (c’est-à-dire la puissance radiative que le gaz à effet de serre renvoie vers le sol), cumulé sur une durée de 100 ans. Il se mesure relativement au CO2 (pour lequel il vaut 1) et s’exprime en tonnes d’équivalent CO2 (tCo2éq.).

Pour exprimer les émissions de gaz à effet de serre en tonnes d’équivalent CO2, on pondère les émissions de chaque gaz par un cœfficient fonction de son PRG. Ce cœfficient est de 1 pour le CO2, de 25 pour le CH4, de 300 pour le N2O, de 23 000 pour le SF6.

👉 Si on émet 1 kg de méthane dans l’atmosphère, on produira le même effet, sur un siècle, que si on avait émis 23 kg de dioxyde de carbone.

👉 Si on émet 1 kg d’hexafluorure de soufre dans l’atmosphère, on produira le même effet, sur un siècle, que si on avait émis 23 000 kg de dioxyde de carbone.

C’est pourquoi, les gaz à effet de serre, sont mesurés en équivalent carbone. Par définition, 1kg de CO2 vaut 0,2727kg d’équivalent carbone, c’est à dire le poids du carbone seul dans le composé gaz carbonique.

Pour les autres gaz, l’équivalent carbone vaut : équivalent carbone = PRG relatif x 0,2727. (Source CCIP).

Il n’y a pas de définition officielle de l’énergie grise. L’énergie grise est l’énergie nécessaire à la mise à disposition de l’ouvrage au sens de la norme XP P010203

• Construction (dont préparation du terrain)

• Entretien/maintenance

• Démolition/déconstruction (dont élimination des déchets et remise en état du terrain).

Selon le tableau périodique des éléments de Mendeleïev :

• C = 12 ;
• O = 16 ;
• CO2 = 44 ;
• Donc le rapport entre le carbone et le Co2 est de : 44/12 = 3,67. 

Le greenwashing (ou écoblanchiment) correspond à une manière de communiquer, qui met en avant un discours sur l'écologie et la protection de l'environnement tout en occultant le réel effort consenti, bien inférieur voire inexistant sur le sujet. Carboneutre condamne et combat le greenwashing.

Il existe des marchés réglementés, dits obligataires, qui permettent à des  organisations de gérer des quotas carbone qui correspondent à des permis d'émission de GES. Pour répondre aux exigences réglementaires, ces marchés fonctionnent avec un système de plafonnement et d'échange de quotas et concerne les plus grands émetteurs de GES (ex : compagnies pétrolières, gazières, métallurgiques, etc.).

Le marché carbone reglementé fonctionne selon le principe du « pollueur-payeur ». Chaque année, les entreprises soumises à cette obligation reçoivent une certaine quantité de quotas carbone à ne pas dépasser, sachant qu'un quota carbone équivaut à une tonne de Co2. Ce plafond est réduit tous les ans afin d'inciter les entreprises à décarboner leurs chaînes de valeur et tendrent vers les objectifs de neutralité carbone en 2050.

Ces quotas correspondent à la limite de pollution autorisée. Si une entreprise émet moins de GES que le nombre de quotas alloués, elle peut alors les garder pour les années à venir ou les revendre à une autre entreprise qui émet plus de GES que son autorisation de pollution de base. La valeur de ces quotas est déterminée par l’offre et par la demande.

En Europe, il s'agit du marché SEQE-UE (Système d'Echange de Quotas d'Emission de l'Union Européenne) / EU ETS (European Union Emissions Trading System) qui concerne près de 11 000 sites dans les secteurs d'activité suivants : 

• production d’électricité ;
• sidérurgie ;
• raffineries de pétrole ;
• cimentiers ;
• chimie ;
• chauffage urbain ;
• compagnies aériennes.

Ce périmètre s'agrandit au gré des évolutions réglementaires par secteur d'activité.

Toutes les entreprises, qu'elles soient soumises ou non au marché carbone reglementé, peuvent avoir recours au marché carbone volontaire pour compenser leurs émissions de GES.

Le but recherché est d'équilibrer son bilan carbone en annulant ses émissions de GES par le financement de projets de réduction de carbone, tels que : 

• la réhabilitation ou la création de puits de carbone, comme la plantation de bambouseraies ;
• la participation au développement d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, etc) ;
• l’optimisation de la consommation énergétique.

Le marché carbone volontaire, lorsqu'il s'agit de soutenir des programmes de séquestration de carbone par des solutions naturelles, agit en sus comme un levier supplémentaire pour l'environnement car ces projets apportent des éco bénéfices pour l'économie locale et la biodiversité.

Les ODD de l'ONU correspondent aux objectifs de développement durable. Ce sont les 17 externalités positives des projets définis par les Nations Unies. Nous concernant, nous répondons à 6 d'entre elles via nos projets environnementaux :

• Faim zéro
• Energie propre et à un coût abordable
• Industrie, Innovation et Infrastructures
• Consommation et production responsables
• Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
• Vie terrestre (biodiversité)

Basée sur la technologie Blockchain, la tokenisation permet de valoriser et de matérialiser des actifs réels dans le monde digital. En inscrivant un actif et ses droits directement sur un token, la tokenisation facilite la gestion et l’échange avec un pair, de manière instantanée et sécurisée.

Encadré par le Protocole sur les Gaz à Effet de Serre (GHG Protocol), les scopes constituent une classification permettant d’évaluer et de catégoriser les émissions de gaz à effet de serre (EGES).

Il exsite trois types de scope différents :

• Scope 1 : concerne les émissions directes provenant de sources possédées ou contrôlées par l'organisation (ex : usines, installations, entrepôts, bureaux, flottes de véhicules en propriété). 

• Scope 2 : concerne les émissions indirectes provenant de la production d'électricité achetée et consommée par une entreprise (ex : flottes de véhicules et centrales électriques liées).

• Scope 3 : concerne toutes les autres émissions indirectes générées par l'organisation (ex : bâtiments, déchets, voyages en avion, etc).